Diagnostic pollution des sols : pourquoi, comment et avec qui agir ?
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Temps de lecture 6 min
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Sommaire
Lorsque l’on acquiert un terrain, que l’on aménage un jardin ou que l’on souhaite transformer une friche en potager, il est essentiel de se poser une question : le sol est-il sain ? Le diagnostic pollution des sols est la réponse professionnelle à cette interrogation. Il permet de dresser un état des lieux de la contamination potentielle d’un terrain, d’évaluer les risques pour la santé et l’environnement, de s’assurer de la compatibilité entre l’usage du site et son état réel.
Chez Pouryère, nous mettons notre savoir-faire à votre service : du prélèvement d’échantillons à l’analyse en laboratoire, jusqu’à la restitution d’un rapport clair et des recommandations actionnables. Grâce à ce diagnostic, vous agissez en connaissance de cause — en particulier dans des contextes sensibles comme l’achat ou la vente d’un terrain, l’aménagement d’un potager ou un projet de construction.
Le diagnostic pollution des sols est une mission d’évaluation de l’état du sol en matière de pollution. Il s’agit de :
En clair : ce diagnostic répond à la question « le terrain est-il compatible avec l’usage que je souhaite en faire ? ». Il est un outil de sécurisation juridique, environnementale et financière.
Un sol pollué peut être source de contamination pour les cultures, les eaux souterraines ou les riverains. Le diagnostic permet de détecter la présence de métaux lourds, hydrocarbures, solvants, produits chimiques persistants.
En France, les articles L 125-6 et L 125-7 du Code de l’environnement déterminent que l’état des sols et leur pollution doivent être pris en compte. Si le terrain est situé dans un SIS (Secteur d’Information sur les Sols) ou est une ancienne activité industrielle (ICPE), un diagnostic peut être obligatoire.
Avant une vente, un aménagement, une construction ou un changement d’usage d’un terrain, réaliser un diagnostic pollution des sols permet d’éviter les mauvaises surprises, de négocier sereinement et de garantir la compatibilité environnementale.
Pouryère s’appuie sur cette logique : vous accompagner pour que vos choix fonciers ou d’aménagement soient basés sur des données fiables.
Chez Pouryère, nous adaptons notre approche selon le public : du jardinier amateur au maître d’ouvrage exigeant, nous proposons un service professionnel mais accessible.
Cette phase consiste à :
consulter les archives, cartes, photographies aériennes anciennes, usages antérieurs du site.
identifier s’il existe des SIS, des installations classées, des décharges, des cuves enterrées.
repérer les risques, établir une typologie des polluants potentiels.
À la fin de cette phase, on peut décider si des prélèvements sont nécessaires ou non.
Si la phase 1 a mis en évidence un risque potentiel, on passe à :
Le diagnostic pollution des sols ne s’arrête pas aux analyses : il inclut un rapport d’expertise avec :
Voici quelques situations typiques :
Terrain situé dans un SIS ou ancien site industriel.
Vente d’un terrain ou d’un bien immobilier avec suspicion de pollution.
Arrêt d’activité d’une ICPE, changement d’usage (ex : d’usage industriel à habitat).
Aménagement d’un jardin potager sur un ancien site de service, garage, station-service.
Projet de construction, viabilisation ou lotissement.
Dans toutes ces situations, le diagnostic pollution des sols est un outil de prévention et de fiabilité.
Parmi les plus fréquemment recherchés :
Métaux lourds (plomb, cadmium, mercure, arsenic).
Hydrocarbures (essence, mazout, HAP).
Solvants, composés organiques volatils (COV).
Autres polluants : pesticides, plastiques (micro-plastiques), substances persistantes.
Polluants sur les eaux souterraines, gaz du sol, terres excavées.
L’étude s’adapte au contexte du site : anciens usages, zones d’activité, industrie, transport.
Le coût dépend de la taille du site, du nombre de prélèvements nécessaires, du nombre d’analyses, de la complexité. Par exemple, certains bureaux indiquent : étude historique + visite de site : 1 200 € à 4 000 €.
Pour des particuliers ou projets agricoles/jardiniers, Pouryère propose des solutions adaptées, selon budget et enjeux.
Le rapport peut indiquer : « pas de contamination identifiée dans les limites de l’usage projeté ». Vous pouvez alors poursuivre vos travaux ou acquisitions en toute sérénité.
Le rapport peut recommander des mesures de gestion : recouvrir le sol, restrictions de culture alimentaire, surveillance périodique.
Des travaux de dépollution ou de confinement peuvent être nécessaires (excavation, traitement, barrière, changement d’usage).
Dans tous les cas, Pouryère vous accompagne dans l’interprétation des résultats et vous oriente vers les solutions adaptées.
Non. Le diagnostic est obligatoire dans certains cas (terrain en SIS, ancienne activité industrielle, ICPE, changement d’usage) mais reste fortement conseillé dans tous les autres. Même en l’absence d’obligation formelle, il peut éviter de mauvaises surprises. ( Groupe SAE)
Vous pouvez être confronté à des coûts de dépollution importants, des contraintes d’usage (impossibilité de potager, contre-expertises), ou des litiges avec le vendeur. Le principe du « pollueur-payeur » peut s’appliquer. ( Diagsol)
Pouryère vous accompagne tout au long du processus de votre analyse de sol. Nos kits de prélèvement sont associés à un guide complet pour vous orienter dans cette action. Une fois cette mission effectuée vous n’avez plus qu’à nous envoyer vos échantillons pour analyse et interprétation complète sous dix jours environ.
Chaque kit d’analyse de sol est spécialisé et poursuit un but précis :